Télétravail: les 3 organisations syndicales Flowbird demandent le remboursement des frais professionnels

En télétravail les salariés ont des frais qu'ils n'ont pas lorsqu'ils se rendent dans l'entreprise: électricité, chauffage, équipements de bureau...

Ces frais sont supportés pour la réalisation du travail: il s'agit donc de frais professionnels qui devraient être pris en charge par l'employeur.

Mais chez Flowbird ce n'est pas le cas.

Mis d'office en télétravail depuis plus d'un an, aucun des 500 salariés n'a eu de remboursement de ces frais.

Et la direction Flowbird a annoncé en CSE qu'il n'en était pas question.

C'est pourquoi les 3 organisations syndicales ont adressé une demande par courrier au DRH Groupe pour qu'une prise en charge des frais soit faite pour les salariés Flowbird en télétravail depuis mars 2020.

Chez Flowbird la direction refuse les 11 RTT pour les forfaits jours en 2021

Chez Flowbird , d'après la direction, il n'y en aura que 10 pour les salariés Flowbird ! 

La formule pour compter chaque année les "RTT" pour les forfaits jours est connue de tous et très claire.

Sur n'importe quel site internet vous trouverez que pour les salariés en forfait 218 jours/an il y a 11 jours de "RTT" en 2021. 

Mais pas chez Flowbird !

Chez Flowbird , d'après la direction, il n'y en aura que 10 pour les salariés Flowbird ! 

Une nouvelle fois la CFDT a été obligée d'écrire officiellement à la direction pour lui demander de respecter les règles. 

Horaires décalés - pas de contreparties chez Flowbird?

La direction Flowbird ne veut pas donner les contreparties prévues par la convention collective métallurgie. 

Dans la période de juin à septembre 2020, certains salariés Flowbird ont été contraints de suivre des horaires décalés fixes alors que notre accord d'entreprise prévoit des horaires variables.

Une telle organisation du travail donne des contreparties aux salariés. 

C'est l'article 44 de la convention collective des industries mécaniques microtechniques et connexes du Doubs du 27 avril 2015 qui le prévoit:

• Une contrepartie financière dont la valeur correspond au paiement d’une demi-heure de travail effectif, payée au taux du salaire réel de base de l’intéressé
• Une indemnité de restauration sur le lieu de travail (dite indemnité de panier) 

Négociation nouvel accord de participation chez Flowbird.

Devant la baisse depuis plusieurs années des augmentations de salaires chez FLOWBIRD, les organisations syndicales avaient identifié la possibilité d’améliorer la réserve spéciale de la participation en faveur des salariés. La loi autorisant une formule dérogatoire (L3324-2). 

Accord sur les embauches de CDI : FLOWBIRD ne respecte pas la justice

 

En novembre 2020, après 3 ans de combat, la justice donne raison à la CFDT,

FLOWBIRD doit respecter les accords signés. Cet accord  était d’autant plus important qu’il concernait l'embauche de salariés en CDI. 

Après s’être obstinée en allant jusqu’en cassation, la direction Flowbird, mauvaise perdante, ne veut pas payer sa condamnation en justice par la cour de cassation! Une saisie a même dû être menée.

Ce comportement est pour le moins étrange. Pourquoi réclamer justice (faire un pourvoi en cassation) pour ensuite refuser cette justice?

La direction Flowbird pense-t-elle que c’est à elle de décider de ce qui est juste (ou injuste) en ce qui la concerne?

En 2021, la direction Flowbird veut retirer 1 RTT aux salariés en forfait jours.

En 2021 il y a 229 jours de travail (365- 7 fériés -25CPL -104 samedis/dimanches). 

Sachant que le forfait jours est limité à 218 jours par an, combien de jours de repos doivent avoir les salariés cette année ? 

L'équation est simple : 229-218=?

Quand la direction Flowbird prive les salariés des liens familiaux

En cette période déjà difficile de pandémie COVID-19, alors que les liens sociaux et familiaux, normalement indissociables, sont déjà mis à mal, la direction Flowbird va aggraver la situation.

Le sujet est d’importance et concerne les congés. 

Le DRH Group veut imposer la prise de 4 semaines du 1 juin au 31 octobre , sans raison organisationnelle ou industrielle. Mais seulement sous le prétexte que les salariés doivent se reposer et qu’ils ont beaucoup de jours de congés (bien qu’il interdise depuis 3 ans aux salariés leurs congés entre Nöel et le nouvel an).

Jusqu’à aujourd’hui, les salariés répartissaient leurs congés sur toute l’année.