C'est sur la base de ce constat que les négociations ont commencé en septembre 2017 mais se sont terminées par un échec en janvier 2018 (voir notre précédent article).
A la réunion des délégués du personnel du 19 juillet, la CFDT a posé la question suivante visant à préserver la santé des salariés:
"Droit à la déconnexion: afin de rendre effectif ce droit pour les salariés, qu'avez-vous prévu pour ceux qui partent en congés et qui ont des téléphones ou des ordinateurs de l'entreprise? Par exemple leur avez-vous demandé de laisser ces outils dans l'entreprise avant leur départ?"Voici la réponse de la direction:
"Aucune mesure spécifique n’est prévue quant aux départs en congés. Nous rappelons que par définition, un salarié en congé ne travaille pas et n’est donc pasPourquoi la direction de Flowbird ne dit pas clairement que les personnes doivent laisser leurs outils au bureau avant de partir?
tenu de prendre ses outils professionnels lors de son départ en congés."
Pourtant l'article L2242-17 du code du travail est très clair:
A défaut d'accord, l'employeur élabore une charte, après avis du comité social et économique. Cette charte définit ces modalités de l'exercice du droit à la déconnexion et prévoit en outre la mise en œuvre, à destination des salariés et du personnel d'encadrement et de direction, d'actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques.Mais la direction de Flowbird n'a pas fait cette charte pourtant obligatoire pour préserver la santé des salariés.
Cependant elle a eu le temps de faire une autre charte, la charte éthique, qui elle n'est pas obligatoire... Mais surement tellement plus importante.
Rappelons qu'elle y prévoit: "Chaque salarié crée de la valeur pour nos actionnaires en privilégiant les intérêts de notre entreprise"
La constat est donc clair: chez Flowbird, seuls les intérêts de l'entreprise et de l'actionnaire sont importants, pas ceux des salariés.
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