En 2013, le nombre de caméras installées sur le site de Besançon a été fortement augmenté.
Celles-ci sont déclarées par la direction et le responsable de la sûreté comme des caméras de vidéo protection servant “à la sécurité du site - protection des biens et des personnes”.
Or l’utilisation des caméras a été détournée pour :
1. Déterminer le temps de travail d’un employé.
2. Pister la présence et l’heure de passage d’un employé à différents endroits.
3. Déterminer la tenue vestimentaire de l’employé pendant et hors temps de travail.
Comment une telle dérive a-t-elle été possible ?
Le fait de détourner les images de leur finalité déclarée est puni de cinq ans d'emprisonnement et
de 300 000 euros d'amende (art 226-21 code pénal)
Le sujet est donc très grave, tous les employés sont concernés. Il s’agit du respect de nos libertés
fondamentales. Jusqu’où pourront aller les dérives?
Malheureusement il y a eu un deuxième cas de détournement de données. Cette fois-ci, un manager
a croisé les données du pointage et du logiciel de production, ignorant surement qu’il est sous le coup du code pénal...
Tout cela est illégal, c’est pourquoi la CFDT a décidé de défendre les droits des salariés en
déposant une plainte à la CNIL.
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